La trisomie 21 ou syndrome de Down est l’anomalie chromosomique la plus répandue, avec environ 8 millions de personnes touchées dans le monde. Toutefois, elle n’est pas fatale. Avec des soins adaptés, ces personnes en situation d’handicap peuvent tout à fait mener une vie normale. Ils peuvent même exercer un bon nombre de métiers, ce qui est un vecteur d’insertion. Mais alors, comment combattre les préjugés sur la trisomie 21 grâce au travail ?
Mieux comprendre le syndrome de Down ou Trisomie 21
Pour mieux lutter contre un préjugé, il est d’abord important d’en connaître la principale source. La première chose à savoir sur la trisomie 21 est qu’elle n’est pas une maladie. Découvert en 1959, il s’agit d’une anomalie chromosomique qui touche la 21ème paire des chromosomes. En effet, les trisomiques possèdent 3 chromosomes au lieu de deux. Cela engendre des handicaps qui varient d’un individu à un autre. Toutefois, cela ne les empêche pas de vivre normalement. Ils peuvent même apporter beaucoup à la société.
Concernant le cadre légal
Selon le Code du travail, toute personne désirant exercer un emploi ne peut être exclue à cause d’un quelconque handicap. Depuis plusieurs années, l’insertion des individus ayant un handicap a été une préoccupation pour le législateur. Il est important de mettre en place un cadre qui permet d’intégrer les personnes handicapées, dont les trisomiques, que ce soit sur le plan professionnel ou social. Cela a pour but de lutter contre les stéréotypes et les stigmatisations dont ils peuvent faire objet. C’est justement dans ce contexte que la loi du 11 février 2005 fut votée, communément appelée la loi Handicap de 2005.
Que dit la loi Handicap ?
Cette loi est une avancée majeure pour l’amélioration de la vie des personnes en situation de handicap. De plus, elle favorise un meilleur accès à l’emploi des trisomiques, ainsi que leur maintien dans la profession et donc, une restauration rapide. Autrement dit, le principe que véhicule cette loi est celui de la non-discrimination. Cependant, même s’il y a des efforts considérables allant dans ce sens, il reste beaucoup à faire. La perception des individus souffrant d’un handicap par la société reste effectivement discutable. Il est possible de combattre ces idées préconçues grâce à une campagne de sensibilisation conjointe des actions d’insertion.
Les actions en faveur de l’insertion professionnelle
Les personnes touchées par le syndrome de Down sont parfaitement en mesure de mener une vie normale s’ils vivent dans un cadre adapté. Leur handicap n’est pas une barrière pour leur autonomie. Pour mieux les accompagner dans ce processus d’insertion professionnelle, il y a eu la création d’un certain nombre d’organismes. Vous avez par exemple, l’Association de Gestion du Fonds pour l’Insertion professionnelle des Personnes Handicapées (AGEFIPH). Cette dernière a pour but d’aider les jeunes présentant un handicap. Elle a mis en place un système qui facilite l’emploi des jeunes handicapés, ainsi que leur maintien au sein des entreprises engagées, dont des entreprises de restauration rapide.
L’AGEFIPH est un acteur incontournable du management au handicap. En plus d’aider les salariés en situation de handicap, elle offre également des services. Elle incite les entreprises à offrir de l’emploi aux personnes en situation de handicap, comme le fait le Café Joyeux. et les finance dans la gestion de cette catégorie de salariés. Par ailleurs, elle encourage également les entreprises à adapter le management au handicap.